En France, de nombreux marchés aux truffes se tiennent chaque année, des rendez-vous incontournables pour les amateurs de ce champignon précieux. Nous avions lu la Foire aux vanités, ce qui le flatta beaucoup. Ainsi, la duchesse ayant eu un arrière-grand-père auprès du comte de Chambord, pour taquiner son mari d’être devenu Orléaniste, aimait à proclamer : « Nous les vieux de Frochedorf ». » s’était un jour écrié le vieux médecin. Sa femme n’avait jamais voulu se soigner ni l’écouter quand il lui donnait de bons avis ; il s’était aperçu le premier des symptômes de la maladie ; car il les avait étudiés sur lui-même, les avait combattus et s’en était guéri tout seul sans autre secours que celui d’un régime, et en évitant toute émotion forte. Si cette maladie a pour cause d’excessifs chagrins, il avait été dans toutes les conditions pour l’avoir ; mais quels pouvaient être les chagrins de sa femme ? Selon les progrès du mal, les paroles de cette femme si douce sont devenues amères, me dit l’abbé de Dominis.
Nous allions comme des gens dont la douleur repousse des paroles banales, et nous écoutions le comte, le seul de nous qui parlât. Mais en ce moment, rappelée à Dieu par ma vue, elle a dit à mademoiselle Madeleine ces angéliques paroles : « Le bonheur des autres devient la joie de ceux qui ne peuvent plus être heureux. Mais il est dans les choses de ce monde une invisible trame de causes célestes qu’un œil religieux aperçoit, et si vous êtes venu ici, peut-être y êtes-vous amené par une de ces célestes étoiles qui brillent dans le monde moral, et qui conduisent vers le tombeau comme vers la crèche… 250 grammes de champignons crus, bien frais, émincés en lames épaisses, et étuvés au beurre avec le poisson en traitement ; lequel n’admet qu’un mouillement très court, avec d’excellent fumet. « Vous me coûtez bien cher ! Il aurait bien pu guérir aussi la comtesse ; mais un mari ne saurait accepter de semblables responsabilités, surtout lorsqu’il a le malheur de voir en toute affaire son expérience dédaignée. La comtesse était heureuse, elle n’avait ni peines ni contrariétés !
Le dîner fut silencieux ; mais tout éclairé pour elle et pour moi des rayons de nos regards qui se croisaient à travers la table. Pourquoi n’a-t-elle pas pris un vieux fou comme moi qu’elle avait entamé… Le vieux piqueur y était aussi, à quelques pas, la tête nue. Elle tombe, il est vrai ; mais, à chaque faux pas, elle se relève plus haut vers le ciel. Elle crie à la terre de la garder, au lieu de crier à Dieu de la prendre ; puis, elle se repent de murmurer contre les décrets d’en haut. Elle n’était pas encore là. Ce ne sont pas là de vaines phrases, et cela se fait tous les jours. Tout à coup, il se trouva devant sa porte ; Mlle Vatnaz, sans qu’il s’en aperçût, lui avait fait descendre le faubourg Poissonnière. Après les phrases dictées par l’amour machinal qu’il ressentait pour sa femme, le comte fut conduit par la pente de son esprit à se plaindre de la comtesse. C’est justement celle qu’il te faut !
C’est vrai, dit Frédéric, je suis fou ! Vous l’avez laissée fleur encore, me répondit-il, mais vous la retrouverez consumée, purifiée dans le feu des douleurs, et pure comme un diamant encore enfoui dans les cendres. Madame la comtesse ne veut pas recevoir monsieur le vicomte dans l’état où elle est ; elle parle de toilette, pourquoi la contrarier ? Depuis plusieurs jours, madame la comtesse ne veut voir ses enfants qu’à des heures déterminées. Madame subit sa lutte au mont des Oliviers, elle accompagne de ses larmes la chute des roses blanches qui couronnaient sa tête de Jephté mariée, et tombées une à une. Attendez, ne vous montrez pas encore, vous lui apporteriez les clartés de la cour, elle retrouverait sur votre visage un reflet des fêtes mondaines et vous rendriez de la force à ses plaintes. Madame la comtesse vous prie de ne pas entrer encore, me dit-il. La grave jeune fille resta près de son père, en disant que la comtesse désirait être seule avec moi, et prétextait la fatigue que lui causerait la présence de plusieurs personnes. La préparation de la Purée reste la même ; il y a simplement substitution, à la garniture ordinaire de croûtons, d’une garniture de riz, perles, dont il doit être tenu compte dans les proportions totales du potage ; lesquelles sont représentées par 1 litre et demi de purée et 1 demi-litre de garniture.